Un PSG moyen l'emporte face à des Lyonnais combattifs

Si les Lyonnais avaient besoin d'un match référence, c'est bien celui-ci. En dépit du résultat (1- 2), les hommes de Bruno Génésio ont affichés un visage séduisant en seconde période qui a forcé Unaï Emery à employer les grands moyens. Au coup d'envoi, les deux formations européennes surprennent par leurs compositions d'équipe. Le PSG aligne Ben Arfa en meneur de jeu offensif et associe Matuidi à sa gauche (qui est donc reconduit à ce poste après le match d'Arsenal). À l'OL, Rybus et Diakhaby ont été préféré à Fékir et N'Koulou. Dés la première minute de jeu, les parisiens prennent le match à leur compte après un déboulé en solitaire d'Hatem Ben Arfa (bien en jambe en cette première période). Le début de la rencontre est totalement parisien, les lyonnais n'arrivent pas à se trouver en contre. Pire, les hommes de Génésio subissent de plus en plus, forçant Anthony Lopes à la parade à la 12é (centre de Maxwell détourné par Cavani) et à la 14é (tête de Thiago Silva sur corner qui prend le meilleur sur Gonalons). Au même moment, dans les tribunes, la ferveur insufflée par le public était impressionnante: la communication du Président Aulas s'est révélée être une réussite. Les lyonnais du terrain par contre, beaucoup moins puissants, gâchent des munitions importantes en contre (Lacazette vendange 3 contres d'affilée et met en colère ses coéquipiers). La tension est palpable chez les locaux et l'inévitable se produit quand à la 28é minute, l'intense pression parisienne se convertit en penalty (Rafael fauche le pied d'appui de Motta dans la surface). Cavani, sans élan, le transforme, à cet instant, Paris est co-leader de Ligue 1. Mais les actions fusent à nouveau du côté des joueurs de la capitale, à l'image d'Aurier qui centre pour son capitaine Thiago Silva, mais dont la tête oblige à nouveau Lopes à sortir une parade.

C'est grâce au 98é but de Cavani sous le maillot Bleu et Rouge qu'un Paris tout en maîtrise mène les débats à la mi-temps.

Mais les Olympiens ne s'annoncent pas vaincus. Génésio décide de bouleverser son schéma tactique et opère deux changements offensifs à la sortie des vestiaires (rentrées de Valbuena et Fékir à la place de Ferri et Rybus). Et cet ajustement tactique paye: dés l'entâme de la seconde mi-temps, Fékir s'élance dans une succession de dribbles qui mette une pression immédiate aux défesneurs parisiens. Mais l'éclair de génie de la soirée nous vient de Rafael qui, à la 46é, enrhume Maxwell et de délivre une frappe magistrale qui vient rebondir sur le poteau d'Areola. Le ballon, toujours en l'air, revient dans les pieds de Mathieu Valbuena qui conclue l'action par une frappe de mûle (1-1).

Le match devient alors complètement fou. Les actions fusent de part et d'autre: Lucas délivre un centre pour Verratti mais celui-ci est trop court pour effleurer le ballon face au but vide (50é); Gonalons, Fékir puis Tolisso prennent leur chance de loin et Areola les sort toutes (61é); Ghezzal rate son duel avec le portier parisien (64é); Cavani ne parvient pas à orienter le ballon sur Lucas, seul face au but (70é). Le match est à l'avantage des lyonnais quand soudain, El Matador s'offre un doublé à la suite d'un excellent centre de Meunier (81é, 1-2). La suite de la rencontre est globalement plus équilibré et la pression retombe petit à petit. Le constat est cruel pour les Rhodaniens qui n'ont joués que la seconde mi-temps: le PSG l'emporte sur la plus petite des marges d'écart.

OLYMPIQUE LYONNAIS - PARIS SAINT-GERMAIN : 1 - 2 (0 - 1)

Buts: Valbuena (48é); Cavani (29é, sp; 8é). Avertissments: Ferri (45é); Ben Arfa (31é), Matuidi (42é), Motta (75é), Aurier (83é), Thiago Silva (86é), Verratti (89é). OL: Lopes, Morel, Diakhaby, Mapou, Rafael, Gonalons, Tolisso, Ferri (Fékir, 45é), Rybus (Valbuena, 45é), Lacazette, Ghezzal (Tousart, 80é). PSG: Areola, Maxwell, Thiago Silva, Marquinhos, Aurier, Motta, Verratti, Ben Arfa (Meunier, 65é), Matuidi, Lucas (Krychowiak, 85é), Cavani (Augustin, 92é).

Homme du match: Aurier (9/10). Auteur d'un match plein, défensivement comme offensivement, Serge Aurier s'impose chaque match un peu plus comme l'un des cadors du PSG sous l'ére QSI. Énorme prestation de l'Ivoirien, il délivre une passe décisive à Cavani et ses centres auraient mérités mieux que de finir en occasions gachées.. OL: Lopes (7), Morel (5), Diakhaby (2), Mapou (6), Rafael (8), Gonalons (5), Tolisso (6), Ferri (4), Rybus (3), Lacazette (4), Ghezzal (5). PSG: Areola (7), Maxwell (4), Thiago Silva (7), Marquinhos (5), Aurier (9), Motta (5), Verratti (5), Ben Arfa (5), Matuidi (4), Lucas, Cavani (7).