Les Légendes de Noël: N°11
- Paul Salek
- 11 déc. 2016
- 3 min de lecture
Gloire brésilienne, légende du football et encore référence de buteurs, c'est le jour de Romário!

Résumé de sa carrière
Romário de Souza Faria, surnommé Romário né le 29 janvier 1966 à Rio de Janeiro, dans la favela de Jacarezinho évoluait au poste d'attaquant de pointe. Surnommé « o baixinho » (« le petit »), il est resté célèbre pour avoir remporté la Coupe du monde 1994, compétition dont il fut nommé Meilleur joueur. Il fut l'un des meilleurs joueurs de sa génération et l'un des buteurs les plus prolifiques de l'histoire du football.
Romário est l'exemple-type de l'enfant issu d'une favela qui accède au statut de vedette mondiale grâce au football. Né dans le quartier de Jacarezinho, le jeune Romário a trouvé dans le football un moyen d'échapper à une vie difficile. Il marque ses premiers buts sous les couleurs d'Estrelinha. Il se fait rapidement remarquer, obtenant un premier transfert vers Olaria, puis un contrat avec Vasco da Gama. Au sein de l'équipe carioca, l'homme fait preuve d'adresse dans les derniers mètres, ce qui lui permet de conquérir ses premiers titres en club et avec l'équipe nationale. C'est en 1985 qu'il obtient sa première couronne internationale: le Championnat d'Amérique du Sud Juniors, décroché en terres paraguayennes. En 1987 et 88, il offre par deux fois le championnat de Rio au Vasco de Gama, ce qui lui permet d'intégrer la Seleção et d'être finaliste aux Jeux olympiques de Séoul (dont il termine meilleur buteur). Cette réussite lui vaut plusieurs propositions en provenance d'Europe, Romário acceptant finalement de se lier au PSV, avec lequel il va conquérir six titres en cinq saisons.
Romário est ensuite transféré au FC Barcelone où commence la grande époque du buteur brésilien. Sous les ordres de Johan Cruyff, Romário devient l'idole de tout le peuple barcelonais, à qui il offre un championnat d'Espagne au sein de la légendaire « Dream Team » du FC Barcelone. L'attaquant brésilien est évidemment encore le meilleur buteur de la compétition. Il atteint également une finale de C1 perdue contre le Milan AC. Au sommet de son art, Romário a enfin l'occasion de briller lors d'une Coupe du monde après avoir joué un rôle passif à coupe du monde en Italie en 1990. Aux États-Unis, Romário présente une condition physique optimale qui lui permet d'étaler tout son potentiel. Auteur de cinq buts, c'est lui le principal artisan de la première victoire auriverde en Coupe du monde après 24 ans d'attente.
Il voulait être le meilleur joueur du monde et sa volonté a été exaucée en 1994 lorsque la FIFA lui attribua, logiquement, le Ballon d'Or. Il devint ainsi le premier Brésilien à s'en emparer (la distinction avait été créée en 1991, et attribuée successivement à Lothar Matthäus, Marco van Basten et Roberto Baggio).
Trois ans plus tard, il gagne un second titre avec la Seleção : la Copa América. Il ne participera malheureusement jamais à sa troisième Coupe du monde.
Pour la saison 2006, Romário s'engage avec le Miami FC, puis à Adélaïde United, club australien. Début janvier 2007, Romário décide de revenir dans le club qui l’a fait connaître, le Vasco de Gama. Il lui faut toutefois attendre l’accord de la FIFA qui interdit normalement à un joueur d’évoluer dans plus de deux équipes différentes au cours d’une saison. L'accord à peine obtenu en février 2007, il marque 3 buts dans les 12 minutes après son entrée sur le terrain, contre Volta Redonda.
Il met un terme à sa carrière en avril 2008. Un an plus tard, Romário annonce qu'il sort de sa retraite pour jouer avec l'America Football Club de Rio de Janeiro. Aujourd'hui il a raccroché les crampons et le football de manière générale. Il est désormais politicien au Brésil où il a voté pour la destitution de Dilma Roussef.

Romàrio m'a marqué par son exceptionnel touche de balle! Il faisait ce qu'il voulait et son association à Ronaldo et Ronaldinho en sélection. Il restera comme l'un des meilleurs attaquants que j'ai pu connaître. Il est respecté par la planète foot et malgré son caractère plutôt calme, sur le terrain c’était un véritable patron.
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